Coucou mes lecteurs ! Aujourd’hui, c’est le retour des 5 actu’littés avec le mois d’août. Je n’avait pas encore relancé la rubrique car avec le confinement, tout avait été un peu chamboulé !
Que pensez-vous de ces actualités ? Vous aimeriez partager une actualité littéraire qui vous a marqué ce mois-ci ? N’hésitez pas à laisser un commentaire ! Des avis, des suggestions, j’attends vos retours sur cette nouvelle rubrique.
J.K.Rowling a aussi du nouveau dans sa manche ! Elle a annoncé la publication d’un nouveau conte pour enfant. Les deux premiers chapitres sont d’ailleurs déjà disponibles sur le site internet « The Ickabog » et chaque jour des chapitres seront ajoutés !
Des livres au cinéma
Fan des Hauts du Hurlevent ? Un biopic sur la vie d’Emilie Bronté est en préparation. C’est Emma Mackey qui incarnera l’autrice à l’écran, une actrice qu’on a notamment pu découvrir dans la série Sex education. Intitulé Emily se biopic sera réalisé par Frances O’Connor. Son tournage débutera en 2021.
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Aujourd’hui, je suis de retour avec un nouveau focus cinéma parce que ça faisait longtemps que je n’en n’avais pas écrit ! Dans cet article, je vous présente l’univers du gigantisme Roald Dahl, qui inspire tant les cinéastes comme des générations d’enfants.
Alors que Sophie, une jeune orpheline à du mal à dormir, elle aperçoit une étrange silhouette. Immense, elle est vêtue d’une grande cape noire. Morte de peur, Sophie se cache sous ces draps mais trop tard ! La silhouette l’a déjà remarqué. C’est un géant qui distribue tous les soirs en secret des rêves aux enfants. Pour ne pas se mettre en danger, il kidnappe Sophie et l’emmène au pays des géants mangeurs d’enfants…
Sophie est un personnage géniale. Elle est pleine de conviction et d’intelligence. Le duo quelle forme avec le bon gros géant est juste fantastique et extrêmement drôle. Les illustrations de Quentin Blake viennent également à merveille compléter le tout. Ce petit roman est plein de jeu de mots, un humour typiquement anglais. Il nous fait faire un délicieux bon dans l’ancienne Angleterre pour suivre des aventures fantastiques de Sophie, tantôt effrayantes, tantôt complètement loufoques. Ce court roman est délexquisavouricieux, selon une expression de notre bon gros géant préféré !
Le Bon gros géant est un film enfantin, qui reprend bien la relation magique qu’entretiennent Sophie et le BGG. Rien que dans l’image que je vous ai choisi, nous pouvons remarquer cette tendresse et cette complicité qui les unis. La féerie et le côté conte enfantin du roman est également bien retransmise par les jolies animations. J’ai particulièrement aimé la retranscription de l’univers des géants et notamment de la maison du Bon Gros Géant, avec son laboratoire et ses grands bocaux dans lesquels se trouvent les rêves qu’il a récupérés. Il y a une véritable attention portée aux détails, ce qui donne de la crédibilité à cet univers loufoque, magique et complètement abracadabrant.
J’ai lu que certains reprochaient au film son côté trop « guimauve ». Pour ma part, je savais que j’allais retrouver cet aspect dans ce film puisqu’il s’inspire d’un roman pour jeunes enfants et que sa cible est très clairement très jeune. J’ai été happé dans ce monde magique et enveloppant et je pense que ce fut également le cas des jeunes téléspectateurs. Après, ce film a aussi un humour très British et très enfantin, ce qui peut ne pas plaire à tous le monde.
J’ai beaucoup aimé la représentation du BGG et des autres géants. Je les trouve cohérents avec ce que j’avais imaginé. Si on la compare à l’illustration de Quentin Blake sur la couverture du livre, Sophie ne ressemble par physiquement à l’actrice du film. Elle a les cheveux courts et plus foncés. Pour autant, je trouve que Ruby Barnhill est totalement crédible et représente bien le caractère un peu espiègle et irrévérencieux de Sophie.
Pour faire bref, j’ai beaucoup aimé, tant le roman que le film, qui nous apportent de la tendresse et un humour complètement décalé.
Avec le début de cette nouvelle année, il est l’heure de faire la liste de nos bonnes résolutions ! Comme l’année dernière, voici mesdix résolutions livresques, en espérant qu’elle soient mieux respectée que celles de 2017 !
Lire au moins 120 livres pour faire aussi bien que cette année,
Lire un livre en langue étrangère (oui, je persiste malgré la difficultés),
Regarder 5 adaptations cinématographiques de livres,
Lire 3 sagas fantasy/fantastique,
Lire 3 recueils de poésie,
Lire 5 titres de la littérature asiatique,
Lire 10 titres de ma wish list,
Lire 3 titres d’un même auteur,
Aller à un autre salon du livre,
Faire une lecture commune. Quelqu’un serait intéressé ?
Et vous, qu’elles sont vos résolutions livresque pour 2018 ?
Aujourd’hui, je suis de retour avec un nouveau focus cinémaautour de l’univers de la bande-dessinée Valérian et Laureline, portée à l’écran par Luc Besson.
Valérian et Laureline sont deux agents spatiaux-temporels. Ils sont chargés par le ministre de la défense de maintenir l’ordre dans la galaxie. Cette fois-ci, ils sont missionnés pour aller résoudre un problème sur la cité intergalactique Alpha, la cité des milles planète, afin de défaire une force obscure qui menace de tout détruire. Lors de cette mission à haut risque, ils ne vont pas être au bout de leur surprise.
Si vous vous attendiez à retrouver la même intrigue que dans l’Empire des milles planètes c’est raté. Par contre, je trouve que l’univers de la bande-dessinée à été bien respecté. Le scénario parait en effet être un prétexte à la présentation de cet univers extrêmement riche, avec sa multitude d’espèces, notamment dans la première partie. Le film est aussi riche visuellement que la bande-dessinée, avec un univers résolument science-fiction. On y retrouve également, comme la la bande dessinée, des critiques de la société autour de la guerre, de l’oppression des peuples… Même si le scénario est quelque fois alambiqué, les aventures que vivent Valérian et Laureline sont similaires à celles des bande-dessinées (rencontres, sauvetages, risques…). Cependant, leur relation est trop mièvre. Ces deux personnages ont toujours eu une relation ambiguë, c’est ce que j’aurais aimé voir dans le film. A la place, Luc Besson a opter pour une véritable relation amoureuse entre nos deux héros, ce qui apporte un coté « gnan-gnan » à l’intrigue.
Dans une chronique précédente, je vous avez parlé de mon doute face au choix des personnages. Ma première impression s’est confirmée devant l’écran. Ma plus grosse déception est Dane DeHaan, l’acteur que incarne Valérian. Il ne correspond pas du tout à l’image du personnage de la bande dessinée puisqu’il est trop jeune, pas assez viril et sans réel charisme. Valérian est macho dans la bande-dessinée, mais ce trait de personnalité est décuplé à l’écran. Cela fait de lui un personnage détestable auquel il est difficile de s’attacher. Laureline, incarnée par Cara Delevingne est déjà plus représentative de son originale. Pleine de fougue et de caractère, l’actrice est parfaite pour ce personnage. Seul bémol, elle n’est pas rousse… J’ai aussi apprécié retrouver des personnages secondaires de la bande dessinée comme les Shingouz (ils ont changés de nom dans le film), ces triplés extraterrestres toujours prêts à monnayer des informations. De même que le transmetteur, ce petit animal au pouvoir remarquable qui lui vaut d’être convoité par tout l’univers. Il est aussi mignon au cinéma que sous la plume de Mézières.
Si le film de Luc Besson ne tient pas ses promesses à l’aides de ses personnages principaux, il gagne sa crédibilité grâce à son univers graphique riche. Il semble en effet être un catalogue des possibilités de l’univers de la bande-dessinée, permettant au spectateur de se balader dans ce monde extraterrestre.
Aujourd’hui, je reviens avec une série d’article inédite sur mon blog : les focus cinéma. A travers ce nouveau genre d’articles, mon but est de mettre en lumière un titre et son adaptation cinématographique.
Icare, communément surnommé courgette est un jeune garçon de 9 ans. Il vit seul avec sa mère alcoolique depuis que son père est « partit avec une poule ». Dépressive, elle est souvent violente avec lui. Un jour, Icare lui tire accidentellement dessus et il devient orphelin. Il est recueilli par Raymond, le policier qui va suivre son dossier et le placer à l’orphelinat. Commence alors son quotidien entre les visites de Raymond, le rigolade ou les disputes avec les copains, …
Extrêmement touchant, extrêmement drôle, on oscille entre rire et larme en lisant ce titre. Les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres. Même si courgette est sans l’ombre d’un doute mon personnage préféré. Il est pour moi un savant mélange entre l’innocence d’un enfant et la maturité d’un homme. Les personnages de ce livre transpirent tous d’humanité. Ce roman aborde aussi un sujet sensible et que très peu abordé en littérature jeunesse. On y découvre la vie dans un orphelinat et les raisons qui peuvent amener des enfants à être élevés par l’état.
Le film est une véritable prouesse technique puisqu’il a été réalisé en stop motion. Cette technique, très longue et minutieuse à réaliser, consiste à filmer image par image des éléments, que l’on déplace entre chaque prise de vue afin de donner du mouvement à la scène. Concrètement, l’équipe travaillait chaque jour sur environ 30 secondes du film ! Véritable petit bijou, ce film a d’ailleurs reçu plusieurs récompenses dont les César du meilleur film d’animation et de la meilleure adaptation en 2017.
Ce film est une véritable adaptation réussie. Si elle ne reprend pas fidèlement l’histoire du roman elle reflète en effet parfaitement l’atmosphère et le caractère des personnages de ce dernier. Même si le film reste drôle à certains moments, l’humour du livre est moins présente au profit de la violence et de la dureté des situations décrites. On retrouve par contre avec exactitude la complexité des relations entre les personnages, ainsi que cet amour presque familial qu’ont les pensionnaires de l’orphelinat entre eux. Très touchants, le film comme le livre sont des messages d’espoir.
Tant le roman que son adaptation cinématographique sont de véritables coups de cœurs, pleins d’émotions et de messages d’espoir. Je vous les conseilles à 1000% !
Pour son nouveau film, Luc Besson porte à l’écran un classique de la bande-dessinée. Valérian et la cité des mille planètes, adapté de Valérian et Laureline (anciennement Valerian agent spatio-temporel) sortira le 26 juillet 2017.
Publiée chez Dargaud depuis 1970, cette bande-dessinée est composée de 23 albums. Chaque album raconte une aventure de Valérian et sa compagne Laureline, deux agents du Service Spatio-Temporel de Galaxity. Tous deux se déplacent dans l’espace afin de résoudre des problèmes et de préserver les intérêts de Galaxity.
Autant vous le dire tout de suite, je suis très impatiente de découvrir se film. Premièrement j’adore l’univers de Luc Besson, qui a d’ailleurs déjà réalisé l’adaptation de sa propre saga Arthur et les minimoys, que j’avais adoré. Le visionnage de la bande annonce m’a encore plus donné envie de voir le film car on y retrouve des ingrédients qui ont fait le succès de la bande-dessinée :
La richesse des visuels,
L’univers de science-fiction futuriste peuplé de créatures extraterrestres,
Les aventures très dangereuses auxquelles sont confrontés les personnages et la complicité de Valérian de Laureline.
J’ai maintenant hâte de voir si le film abordera lui aussi des problèmes socio-politiques actuels, comme le fait la bande-dessinée.
Malgré mon enthousiasme, je trouve que le choix des acteurs n’est pas en adéquation avec l’idée que je me faisait des personnages. Valérian a un fort caractère et un profil d’antihéros. Il fait de plus très masculin et viril, ce que je ne retrouve pas vraiment chez Dane DeHaan, qui fait plutôt jeune garçon selon moi. Laureline, quant à elle est une belle femme, séduisante, sûre d’elle et avec un fort caractère. Pour elle aussi, je trouve que Cara Delevingne fait trop jeune femme, même si son fort caractère transparaît bien.
Et vous qu’en pensez-vous ?
Valérian et Laureline Pierre Christin (scénario) et Jean-Claude Mézière (illustration) Dargaud, depuis 1970