David Diop remporte l’International Booker Prize avec son roman Frère d’âme. Vendu à plus de 180.000 exemplaires en France, cet ouvrage a également remporté de nombreux prix comme le prix Ahmadou Kourouma, décerné en Suisse, ainsi que le prix Strega européen, attribué en Italie ou encore le prix Plume de paon, en juin 2020 pour son adaptation en audiolivre.
France Culture et Gallimard s’associe pour donner naissance à Tracts, le podcast ! La collection « Tacts Gallimard » est composée de très courts essais d’actualités. Créée en 2019, des titres inédits de cette collection avaient été publié gratuitement pendant le confinement. Désormais, vous pourrez compléter votre lecture grâce à des podcasts disponibles sur le site de France Culture, qui donneront la parole aux auteurs de ces textes.
Des livres en série
L’Attentat, de Yasmina Khadra, sorti chez Julliard en 2005, sera adapté en série sur Netflix. Cette série sera produite par l’acteur Michael Kupisk. Ce roman choc, sur le terrorisme promet une série forte en glaçante.
Que pensez-vous de ces actualités ? Vous aimeriez partager une actualité littéraire qui vous a marqué ce mois-ci ? N’hésitez pas à laisser un commentaire ! Des avis, des suggestions, j’attends vos retours sur cette nouvelle rubrique.
Le coin des débats est de retour ! Aujourd’hui, je vous parle de la taille de mes livres, parce qu’il n’y a pas que ça qui compte mais quand même ! Si vous suivez assidûment ce blog, vous avez surement remarquer que je lis très peu de très gros romans. Et c’est complètement intentionnel !
Qu’est-ce que pour moi un gros roman ?
Avant de commencer à vous parler de mon expérience personnelle, un petit point sur ce que j’appelle un gros roman s’impose. Pour moi, les gros romans, ce sont ces pavés dans lesquels vous restez plongé pendant des heures et des heures et qui vous font mal au poignet à force de lire. Je considère qu’un roman est gros lorsqu’il excède les 400 pages et vous ? Chez les livres pour enfants et adolescents, je suis un peu plus souple, car les caractères sont plus gros et que parfois des illustrations sont glissées à l’intérieur du récit.
Mon amour pour les gros romans
Plus petite, j’étais une amoureuse des gros romans. Très grosse lectrice, j’était plongé la majeure partie de mon temps libre dans les pages d’énormes sagas. Tous le rayon ado de mon époque y est passé : La quête d’Ewilan, Les chevalier d’Emeraude, Harry Potter.. J’ai toujours fréquenté des bibliothèques et je choisissais mes romans à leur taille : plus ils étaient gros, plus je les empruntais. J’adorais le fait de m’immerger très longtemps dans un même univers, d’autant plus que j’étais une grosse lectrice des genres de l’imaginaire. Je voyageais à travers mes romans, je vivais des aventures palpitantes et c’était toujours un déchirement de quitter ces mondes imaginaires. Je lisais les sagas en même temps que mon petit frère et nous pouvions partager nos ressentis et nos points de vue.
Le jour où tout à basculé
En rentrant à l’université, ma vie quotidienne a évoluée. Le temps que je consacrais à la lecture a diminué et j’ai eu quelques années où je lisais très peu. J’ai repris lors de ma troisième année et j’ai voulu me lancer à nouveau dans des sagas. Mais comme je consacrais peu de temps à la lecture, je n’arrivais pas à avancer dans les gros romans et c’était très frustrant. D’autant plus qu’étant une personne curieuse, j’étais attiré par de nombreux récits ! J’ai donc décidé de n’emprunter que de romans plus petits, entre 300 et 400 pages grand maximum.
Ce choix m’a permis de me redonner envie de lire plus souvent. Lire la dernière page d’un récit que l’on a entamé est si satisfaisant ! Même s’il est parfois difficile de quitter un univers que l’on a beaucoup apprécié. De temps en temps, surtout l’été, je me plonge dans un plus gros roman mais j’ai tendance à me lacer très vite, surtout lorsque le récit est lent. Les livres que je dévore étant plus petits, je les transporte de partout avec moi sans soucis. Si je suis aujourd’hui une grosse lectrice, j’ai gardé cette habitude et j’en suis ravie !
Et vous, plutôt petits ou gros romans ? Des avis, des suggestions, n’hésitez pas à me laisser un commentaire !
C’est les vacances, Hannah part rejoindre sa grand-mère au « bout du monde », un endroit à l’est de l’Australie, loin de toutes civilisation humaine. Lors de ces vacances hors du commun, elles vont partager des morceaux de nature, de magnifiques rencontres animalière, mais aussi un secret, qui ne doit surtout pas être révélé…
Une collection autour de l’écologie, de la nature et des animaux
C’est une collègue de travail qui m’a conseillé ce roman et ayant adoré les romans de Xavier-Laurent Petit jusqu’alors découverts, j’ai décidé de me plonger dans cette nouveauté les yeux fermés. Ce roman est résolument plus jeunesse que ceux que j’avais lu précédemment et fait partie d’une série spécifique de la collections neuf, la collection de l’école des loisirs s’adressant aux dix ans et plus. Cette série s’appelle « histoires naturelles« , comporte aujourd’hui 4 romans qui nous parlent du lien entre les hommes et la nature, de l’écologie et des animaux.
Ce roman prend place dans une destination qui fait rêver : l’Australie. Dans cette période où nous sommes contraints et forcés de rester proche de chez nous, il est un bon moyen pour continuer à faire voyager nos enfants.
Animaux, biodiversité et écologie
Ce petit roman est court, se lit très vite et est accompagné de très belles illustrationspoétiques. Il nous parle d’animaux, de biodiversité et d’écologie. Nous suivons l’histoire d’une jeune fille, qui va vernir passer ses vacances chez sa grand-ère, dans une région très reculée d’Australie. Sa grand-mère vit dans une maison seule avec son chien en plein cœur de la nature sauvage. Pour lui rendre visite, il faut faire 3 heures de route sur une piste.
Au fil des pérégrinations de la jeune fille avec sa grand-mère, nous découvrons des espèces animales exotiques comme le Kookaburra, dont je suis d’ailleurs allé écouter le chant très drôle. Nous découvrons également une espèce éteinte. La grand-mère d’Hannah, fascinée par les animaux, va lui faire part de sa fabuleuse découverte et nous allons la suivre dans la traque d’un animal inconnu… Nous allons découvrir à travers ses yeux un paysage sauvage, dépaysant.
La vie de la grand-mère de Hannah est minimaliste, très simple, très en lien avec la nature. Ce roman est une ode au retour aux sources, à la nature et la simplicité. A travers la relation qu’entretient Hannah avec sa grand-mère, ce roman tranche de vie marque l’importance de la transmission, de la protection de la nature et des liens familiaux.
Une grand-mère au fort caractère
Le personnage principal de ce roman est Hannah. Ni son caractère, ni ces caractéristiques physiques ne sont explorés. Elle n’est que le témoin des pérégrinations de sa grand-mère, véritable héroïne de ce texte. Nous ne connaissons pas l’âge de sa grand-mère, mais elle parait tout de même âgée et fragile, malgré son investissement dans la protection de l’environnement. Elle a une connaissance incroyable des écosystèmes et des animaux. C’est aussi quelqu’un de très libre, presque retournée à la nature sauvage. Elle vit éloignée de toutes les commodités modernes, très loin de la civilisation, du réseau téléphonique et des connexions internet.
Le roman en bref
A travers une histoire mêlant famille et nature, Xavier-Laurent Petit nous plonge au cœur du monde animal. Il nous fait découvrir l‘Australie, ses paysages perdus et les espèces animales qui la compose. Il nous rappelle la fragilité de la nature. Un roman pour voyager en toute légèreté, à découvrir !
Vous cherchez un beau roman sur la préservation de la nature ? Découvrez aussi L’attrape-rêves de Xavier-Laurent Petit D’autres idées en lien avec ce roman ? N’hésitez pas à les partager en commentaire !
Une coutume espagnole veut que quand une femme sent sa mort arrivée, elle coud un coussin brodé en former de cœur et enferme à l’intérieur tous ses secrets. Ces cœurs sont ensuite transmis à la fille aînée de la famille, avec pour consigne de ne pas les ouvrir. Ces coussins, Lola en possède de nombreux cachés dans une armoire.
Un roman pour mon anniversaire
Depuis que j’ai participé au Goncourt des lycéen et que j’ai découvert sa plume à travers Du domaine des murmures, je suis une grande fan du travail de Carole Martinez. J’adore son univers, très original, en dehors du temps, féerique et onirique. Lorsque j’ai vu qu’elle avait sorti un nouveau roman, je l’ai tout de suite ajouté à ma wish list pour mon anniversaire. Et mon petit frère a eu la bonne idée de me l’offrir !
C’est un vrai bonheur de se replonger dans l’univers de Caroline Martinez. Si j’ai eu du mal avec le début de ce roman, que j’ai trouvé long à démarré, je me suis accroché et j’ai bien fait, car j’ai été complètement emporté par ce récit.
2 histoire fantastiques
Ce roman construit 2 histoires en parallèle. Le premier point de vue est celui de l’auteur. Carole Martinez se met en scène dans son roman. Elle raconte sa rencontre avec Lola, qui va lui transmettre une de ses histoires de famille, des secrets glissés lors du dernier souffle dans des cœurs en tissus. Lorsqu’elles découvrent qu’un des cœurs s’est ouvert tout seul, elles vont décider de se plonger dans son contenu. Mais les histoires liés aux cœurs cousus viennent dans un second temps, ce qui m’a laissé sur ma fin. L’accent de la première partie du roman est porté sur la vie quotidienne du village, dans toute sa banalité, et le récit est très lent.
Lorsque nos deux personnages vont ouvrir le cœur, nous suivrons en parallèle l’amitié entre Lola et l’autrice, mais également l’histoire de son ancêtre qui se mêlent. Si vous avez aimé le premier roman de Carole Martinez Cœur cousu, vous allez adoré la seconde partie du récit. Il reprend vraiment tous les ingrédients de ce roman : une histoire liée à l’Espagne, la liberté des personnages, l’amour et le fil de la vie.
Carole Martinez nous conte une histoire hors du temps. Viennent se broder délicatement les croisements entre les récits de vie, à travers l’amour, le désir et l’épanouissement des personnages mais aussi la mort. Les frontières temporelles sont brouillées. Le mystique est également très présent. Ici, nous oscillons entre rêves et réalités, songes et métaphores. Le jardin de rose fauves, qui unit les deux temporalités en est le symbole, bénédiction ou malédiction, ange ou démon, comme le désir qui tente de nous dévorer.
L’amour est au cœur de ce récit, placé entre les mains du lecteur sans aucun polissage. L’amour est présenté dans sa forme la plus brute, brutale, presque sanglante, liée à la mort, à la désillusion et au désespoir. A travers l’image des roses, de l’épanouissement et de l’éclosion, ce roman nous compte également le désir ardant de l’adolescence.
1 récit, 3 femmes
Ce récit entremêlement 3 personnages : l’autrice, qui nous conte la genèse de son texte et les difficultés qu’elle peut rencontrer pour accoucher d’une oeuvre. Carole Martinez semble ici se mettre en scène, mais est-ce vraiment ses ressentis ou simplement une fiction de ses sentiments ?
Lola est une vieille fille, elle n’a pas d’amis et est très peu proche de sa famille. Ses parents sont décédés et ses sœurs bien différentes d’elle. C’est une solitaire. Elle travaille à la poste de son petit village. Elle vibre de 2 passions : le jardinage et la lecture de récit biographiques. En découvrant l’histoire de son ancêtre, elle va s’épanouir comme les graines de roses quelle va découvrir dans le cœur cousu et décider de planter. Elle va alors se découvrir en tant que femme, elle qui cachait sa féminité sous des vêtement amples et des coiffures austères. La liberté et le parfum des roses fauves va la dévorer d’une passion qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant.
Le 3ème point de vue est celui de Carmen, l’aïeule au cœur décousu. Carmen est une femme très libre, qui vit très en accord avec la nature, les végétaux. Elle vit au rythme de son cœur, de ses envies et des saisons, sans se préoccuper des problématiques de ses contemporains comme les questions de mœurs ou de traditions de son époque (mariage, sexualité…).
Le roman en bref
A travers l’histoires entremêlés de 3 femmes bien différentes, Carole Martinez tisse un récit tout en dentelle, un pont entre différentes temporalités. Dans le jardin des roses fauves, dans les cœurs cousus, nous découvrons un histoire familiale, le désir et son parfum si puissant, mais aussi l’amour et la mort. Un récit piquant comme la passion, enivrant comme le parfum des roses du jardin de Lola.
Vous voulez découvrir l’univers de Carole Martinez ? Découvrez ma chroniquede La terre qui penche. D’autres idées en lien avec ce roman ? N’hésitez pas à les partager en commentaire !
« Je crois que le féminisme n’est pas une guerre contre les hommes, mais une lutte contre ces structures qui permettent à la domination masculine de perdurer. Et donc contre ce qui, dans la construction de la masculinité (première partie) en fait un privilège (deuxième partie), une exploitation (troisième partie), une violence (quatrième partie)… Il n’y a aucune fatalité ; ce sont des questions structurelles, et les structures, on peut les défaire ou les esquiver (cinquième partie) »
Un podcast en essai
Aujourd’hui je vous parle d’une lecture que j’ai incluse après coup dans ma PAL du pumking automne challenge dans la catégorie « féminisme » puisqu’il s’agit d’un essai écrit par la journaliste Victoire Touaillon, qui anime depuis quelques années un podcast éponyme pour Binge audio sur les masculinités. Ce livre a par ailleurs obtenu le prix de l’Essai Féministe Causette. Cet essai revient sur les notions déjà abordées dans les podcasts et ajoute des inédits.
Le livre est séquencé en plusieurs thématiques, toujours construites de la même manière. Le sujet est tout d’abord développé dans différentes sous-parties. Vient ensuite s’ajouter la retranscription d’un de ses podcasts, témoignages et récits de chercheurs.
Un état des recherche sur la masculinité
Très bonne porte d’entrée autour des questions féministes, cet essai fait un sorte d’état des lieux de la question de la masculinité dans la société, sans rentrer dans les détails précis de chaque point abordés. Si vous souhaitez développer certains aspects abordés, des références incluses au fil du texte et une bibliographie à la fin du livre. Cette bibliographie est très riche en type de formats puisqu’elle présente des podcast, des lectures des documentaires…
Pour mener sa réflexion, Victoire Touaillon s’appuie sur des textes de chercheurs qu’il soient philosophes, sociologue, médecins… Elle nous partage également son expérience personnelle. Le dernier chapitre du livre présente des solutions concrètes pour lutter contre les normes imposées par la société patriarcale et tendre vers toujours plus d’égalité de genre.
Une mise en page soignée et attrayante
En plus d’être très intéressant, cet essai est très joliment présenté. La mise en page est très originale pour un essai, colorée et aérée. L’alternance de pages pleines et de colonnes donne du rythme et les illustrations un coup de frai. Cela rend la lecture d’autant plus agréable et facile.
Le texte en bref
Très joliment mis en page et très bien documenté, cet essai fait un état des lieux des réflexions autour de la masculinité. Divisé en 5 thématiques, il reprend les points principaux tout en nous guidant vers un approfondissement des sujets qui nous intéresse le plus. Un livre éponyme au podcast, superbe outil pour commencer à s’intéresser aux questions de féminisme et de masculinité.
Vous cherchez d’autres ouvrages féministes ? Lisez King kong théorie de Virginie Despentes, un des ouvrages chouchous de Victoire Tuaillon. Des idées en lien avec ce roman ? N’hésitez pas à les partager en commentaire !
Le Pumking Automn Challenge est de retour ! Pour ceux qui ne connaissent pas encore ce challenge littéraire, il a lieu tous les ans, du 1er septembre au 30 novembre et le but est de lire un maximum de titres selon des thématiques proposées dans les menus par @GuimauseTerrier.
C’est ma seconde participation et cette année, j’ai mélangé SFFF et littérature contemporaine. Au vu du nombre de menus, j’ai décidé, comme l’année dernière, de me limiter à un roman par catégorie, en m’accordant bien sûre le droit d’en rajouter en cours de route ! Voici donc, sans plus tarder, les 12 textes que j’ai sélectionnés cette année !
Je suis Médée vieux crocodile : Trahison, Thriller, policier, horreur, épouvante
Qui était vraiment Paol, un ex-officier colonial ? Que lui est-il arrivé ? Jean-Luc Coatalem part à la recherche de son grand père, arrêté par la Gestapo pour terrorisme en 1943.
Les chimères de la sylve rouge : gothique, vampire, créatures de la nuit
Près de la côte de la Lance d’Ivan en mer Adriatique, des marins croisent une étrange apparition : une dame vêtue d’un linceul navigant seule dans un cercueil. Plus tard, dans un château non loin de là, le jeune Rupert St Leger voit à son tour la Dame au linceul…
Vous cherchez d’autres romans gothiques ? Je vous ai déniché une petite liste de classiques !
Les supplices de la Belladone : Un livre à la couverture noire
Neige et corbeaux Zijian Chi Editions Philippe Picquier, à paraitre le 5 mars 2020
En 1910, Harbin, une ville au nord de la Chine, est frappée par une épidémie de peste. Dans cette ville cosmopolite, les histoires s’enchevêtrent pour dessiner un paysage global de la vie dans une ville en crise.
Esprit es-tu là : fantômes, fantômes du passé, famille, historique, classiques
Malo, 16 ans, part s’installer dans le sud de la France avec ses parents et sa petite sœur. Sa nouvelle maison, isolée au milieu des bois est angoissante… Un jour, il va découvrir une vieille cassette audio qui pourrait bien le mettre sur la piste du secret qui hante sa maison…
Il fait un temps épouvantail : Halloween, samhain, automne
Le dahu est une créature légendaire des montagnes Alpines. Ce livre nous présente ses caractéristiques physiques, son mode de vie et les légendes qui lui sont associées.
A window to the past : sorcière, sorcier, magie, SFFF
Zoé et Gabril vivent seuls à Wallandar. Leurs parents sont partis chercher de l’aide, ne pouvant lutter seuls face à la menace de l’arrivée de Malenfer, la forêt maléfique. Mais Malenfer est toute proche et les deux enfants vont devoir lutter pour ne pas être engloutis…
Thérèse travaille dans un grand magasin. Un jour, elle va faire la rencontre d’une belle femme qui va la fasciner. Cette rencontre va bouleverser sa vie puisqu’elle va pour la première fois poser un visage sur le mot « amour« .
Sarah Bernardt, monstre sacré : Dramaturgie, pièce de théâtre, art
Après s’être enfuie de chez elle, Allison trouve refuge chez Marla. Mais Marla appelle Allison Toffee, en souvenir d’un passé avec lequel elle aimerai renouer. Allison, elle, fuit le sien. Ensembles, elles vont tenter de guérir leur blessure.
Les écailles de Mélusine : Féminisme, transformation, métamorphose
Classique de la littérature féministe, ce roman met en valeur les freins qui ont muselés la créativité des femmes. Il rappelle la nécessité du temps libre, de l’affirmation de soi et d’un espace rien qu’à soi.
Dans les années 1950, Edward Abbey a été ranger 2 saisons dans le parc national des Arches. Amoureux de ce lieu sauvage, il décide d’y retourner une dizaine d’années plus tard. Seulement, le parc s’est modernisé, le tourisme s’est développé, emportant avec lui ce qui avait tant charmé Edward.
Et vous, vous participez à ce challenge ? Quelle est votre PAL ? Des avis, des suggestions ? N’hésitez pas à me laisser un commentaire ! Et vous, vous participez à ce challenge ? Quelle est votre PAL ?
Dans la société futuriste où vit Guy Montag, les livres sont interdits. Symboles de culture, de connaissance, ils sont brulés par les pompiers, recyclés après l’ignifugation des maisons. Guy est pompier, un métier qu’il aime pour son importance sociale. Sa rencontre avec Clarisse va tout bouleverser…
Un vétéran de ma wish list
Ce titre traine dans ma Wish list depuis plus de 5 ans. Après avoir suivi un mooc sur la littérature fantasy sur la plateforme fun, j’ai eu envie de me replonger dans des univers SFFF. Après Les anales du disque monde de Terry Pratchet, j’ai donc décidé de m’attaquer à ce monument.
Fahrenheit 451 est un classique de la littérature de science-fiction. Le titre met tout de suite dans l’ambiance : Fahrenheit 451 c’est la température à laquelle brule un livre. C’est un texte politique, engagé, qui dénonce les déviances de notre siècle. S’il a été écrit en 1953 aux États-Unis, il est encore d’une criante actualité.
Une plume poétique et puissante
La plume de Ray Bradebery est sublime. Les descriptions sont d’une grande précision, très poétiques avec toujours de belles images originales. Il explore les longues phrases, assez lyriques, ce qui nous plonge dans une immense rêverie, celle du personnage principal.
Une critique sociale
Ce texte est un message puissant, une critique acerbe de la société, qui remet en perspective notre consommation et notamment celle des écrans. Tout au long de ce roman, nous découvrons une société hypnotisée par les écrans. Ce n’est plus seulement la télévision, les écrans sont partout. Ils ont remplacés les murs du salon. Chaque individu vit dans une immense illusion, dans laquelle il retrouve des publicités, des programmes flash de fiction ou encore des images de sa famille.
Totalement contrôlés par la société de consommation, les citoyens possèdent une oreillette, qui toute la journée, crache des publicités. Constamment noyés, les individus ont perdus le sens de la rêverie. Rêver c’est être inutile, être un ennemie de la société. Il fallait donc également bannir toute réflexion. Ainsi, la société a décidée de bruler les livres, symboles de savoir mais aussi de découvertes de nouvelles expériences et de prise de recul face au quotidien.
Seul l’aspect « divertissement » du livre a été conservé, à travers d’autres médias. Il faut maintenant consommer de plus en plus de divertissements via des programmes extrêmement courts et condensés qui n’ont plus aucuns sens. Les individus sont contrôlés par leur pulsion, qui leur dicte des actes criminels, immoraux et allant à l’encontre de leur besoin profond.
Le récit s’ouvre par des scènes de violence, une violence complètement banalisée dans cette société qui règle le mal-être des gens, en l’aspirant hors de leur corps.
Un personnage en marge, complexe et torturé
Nous suivons Gus, un pompier, qui nous présente son métier. Grâce à un robot capable de retenir les odeurs de chaque individu, il part à la recherche des criminels, ceux qui possèdent des livres et des bibliothèques. Il les traque et brule leur maison pour faire disparaitre toutes traces.
Gus est un personnage torturé, complexe et fascinant. Il est en marge de la société. Progressivement, il va se mettre à questionner son monde, en cherchant des réponses au mal-être de sa femme. Dans un monde où chaque individu n’a le droit qu’à être heureux, il va constater son propre malheur. Il se détache de plus en plus des valeurs qui l’entourent, prisonnier de cette société qui ne lui convient pas. Nous suivons sont cheminement interne, ses rencontres, qui font grandir son intuition interne, et sa passion naissante pour les livres, jusqu’au point de rupture.
Le roman en bref
Dans un monde futuriste où l’autodafé est la justice et les livres des criminels, Ray Bradebery dénonce les maux qui rongent notre société : consommation à outrance, absence de réflexion et de prise de recul, divertissement avant tout, surinformation et sur-publicité… Un texte amené par une plume magnifique, précise et très poétique, d’utilité publique !
Le coin des débats est de retour ! Merci par ailleurs pour vos commentaires sur les deux articles précédents ! Aujourd’hui, je vous parle de lectures inachevées, de livres abandonnés.
Pourquoi j’abandonne ?
J’ai attendu très longtemps avant d’abandonner un livre pour la première fois, j’avais plutôt tendance à m’accrocher coûte que coûte en me disant que le roman finira bien pas me plaire. Comme si une sorte de culpabilité m’enveloppait à chaque fois que l’idée d’abandon me traversait l’esprit.
Qu’est-ce que j’ai perdu mon temps sur des romans ! Aujourd’hui, j’ai radicalement changé de vision et j’ai décidé de ne plus me forcer. Avec le temps, j’ai mis en place une petite technique :
Si mes attentes sont différentes de ce que je trouve dans le roman :
Je continue ma lecture, après tous, ce ne sont que des attentes, peut-être vais-je être agréablement surprise par la suite du récit.
Si je déteste le sujet ou son traitement :
A ma connaissance, ça ne m’est encore jamais arrivé en dehors de lecture imposées par mes études.
J’avais par exemple détesté La modifications de Michel Buttor. Tu connais ? Si j’avais pu l’abandonner, je me serais surement forcé à lire au moins les 100 premières pages, car les sujets mettent parfois du temps à être développés.
Si je déteste le style :
Je me force à lire 30 pages maximum et si ça ne passe toujours pas, j’abandonne.
Ce fut par exemple le cas de La route de Cormac McCarthy, dont je vous avez dit n’avoir pas du tout accroché avec le style du début du roman. Ce qui était plutôt paradoxale, vu que j’ai trouvé aussi de très belles tournures. Je pense que c’est grâce au sujet que j’ai continué ma lecture, sans lui je crois que j’aurais abandonné ce roman.
Si je déteste les personnage ou l’intrigue :
Pareil, je lâche l’affaire très vite, j’essaye de lire 50-100 pages maximum, pour avoir une idée de la direction que prend le développement du roman ou du personnage. Dès fois, on peut être agréablement surpris.
J’ai été beaucoup plus patiente lors de ma lecture de Wilder girls de Rory Power et j’aurais du clairement m’en tenir au premières impressions…
Si je n’y comprend rien, que je n’arrive pas à rentrer dans l’histoire :
J’abandonne, ou je repousse à plus tard après 50 pages maximum. Peut-être est-ce juste parce que je suis fatiguée et que j’ai besoin d’un texte plus accessible.
J’ai vécu cela lorsque j’ai voulu commencer, étant adolescente, la lecture du Seigneur de anneaux de Tolkien. C’est un chef d’œuvre, la plume et juste sublime, mais… Les descriptions de paysages dans le tome 1 sont justes interminables ! Impossible d’avancer dans le récit, j’ai donc fini par abandonner en me jurant d’y revenir plus tard. Ce que je n’ai pas encore fait à ce jour…
Un technique salvatrice
Je vous l’avais déjà précisé mais je suis une lectrice qui aime avoir plein de textes sur le feu. J’aime papillonner entre les récits, les poésies, les essais. Quand je suis à fond dans un roman, je le dévore d’une traite. Mais lorsque je commence à m’ennuyer, hop, je le met de côté et j’y reviens plus tard, lorsque je suis plus en forme, dans un autre mood.
Je trouve que c’est une super technique pour ne pas passer à côté de pépites que l’on aurait trouvé ennuyeuses simplement car ce n’était pas ce que l’on recherché sur le moment. Je garde les fictions légères pour mes soirées fatiguées et mes essais pour ma tête reposée !
Et vous, avez-vous déjà abandonné des livres ? Si oui, lesquels et pourquoi ? Des avis, des suggestions, n’hésitez pas à me laisser un commentaire !
On l’attend avec ou sans Patience On l’attend avec des larmes On l’attend et nos yeux sont fixés dans sa direction On l’attend En faisant autre chose sûr qu’il va arriver
Lent et majestueux avec des yeux jaunes ou argentés il rampe se tord puis serpent métallique s’arrête pour nous avaler avec les autres et repartir.
La vie quotidienne en poésie
En me rendant en librairie après le confinement, je suis tombé sur le nouveau recueil de Maram al-Masri, dont je vous ai déjà beaucoup parlé sur ce blog. Comme je suis très fan de sa poésie, je n’ai pas pu résister et ni une ni deux il fut dans mon panier ! Comme toujours, sa plume est simple, précise et minutieuse mais le sujet de ce recueil diffère totalement de ceux que j’ai découvert précédemment.
Maram al-Masri peint dans ce recueil la vie quotidienne en poésie. Elle met en lumière, à travers ses observations, des détails que nous croisons également, mais sur lesquels nous ne nous attardons jamais. N’est-ce pas là une des fonctions majeures de la poésie ?
Une forme originale
Métropoèmes n’aurait pas pu porter un nom plus approprié. L’auteure nous amène avec elle dans ses trajets de métro, appartant les stations de Paris. Le recueil est par ailleurs chapitré avec les titres des stations qu’elle rencontre. Ses poèmes raconte notre quotidien dans les transports en commun, ces personnes que l’on rencontre, que l’on ne voit plus, ces éléments qui nous heurtent, qui nous blessent ou qui nous réchauffent le cœur. L’autrice nous partage également les poèmes des autres de Nazim Hikmet en passant par Guillaume Apollinaire, Michel Baglin ou Nikos Kazantzakis. Nous sommes les petites fourmis penchées sur son épaule, nous regardons le monde à sa hauteur. Les textes sont pleins d’émotions, d’humour et d’amour.
N’étant pas familière du métro Parisien, j’ai été moins touché par ce recueil, probablement car je suis passée à côté de pas mal de références. Mais si vous avez la chance de lire ce texte dans la métro, je pense que l’expérience promet d’être très intéressante et enrichissante.
Le texte en bref
En nous partageant son trajet de Métro, Maram al-Masri met en lumière des éléments quotidiens qui nous échappent. De stations en stations, elle nous partage ses doutes, ce qui la met en colère, la touche… Un recueil plein d’émotions à déguster dans le métro.
Métro-poèmes Maram al-Masri Bruno Doucey éditions, 2020
Ma note : ★★★★☆
Vous cherchez un autre recueil de Maram al-Masri ? Découvrez égalementElleva nue la liberté. D’autres idées en lien avec ce roman ? N’hésitez pas à les partager en commentaire !